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dimanche 6 février 2011

Machinarium

Machinarium est un jeu vidéo indépendant d'aventure en point & click, développé par le studio tchèque Amanita Design, déjà à l'origine du jeu Samorost et de sa suite. Disponible sous Mac OS X, Windows et Linux, Machinarium est conçu avec Adobe Flash et vendu 20 $. Il est aussi disponible sur Wii via le service de téléchargement WiiWare.

Machinarium relate l'histoire d'un robot expulsé d'une immense ville robotique par un groupe de malfrats, le but étant donc de trouver un moyen de revenir dans cette dernière afin de déjouer un attentat. Le petit robot est également à la recherche de sa petite amie kidnappée et devra déjouer le plan maléfique des brigands.

Durant toute la durée du jeu, le joueur va rencontrer plusieurs personnages, dont la plupart se révèleront utiles afin de résoudre les énigmes. Ces dernières sont inspirées de casse-têtes ou de bornes d'arcade. Ces énigmes variées font appel au sens de l'observation, à la logique, à la mémoire, ou à la rapidité du joueur.

 L'objectif de Machinarium est de résoudre une série de puzzles et de casse-têtes en point & click. Le joueur doit trouver des objets et parfois les combiner entre eux afin de résoudre l'énigme. Une fois que les objets ne sont plus utiles, le personnage s'en débarrasse ou les perds.

Le jeu ne contient aucun dialogue parlé ou écrit, il utilise un système de bulles animées afin de faire comprendre l'intrigue au joueur.

Le personnage principal, nommé Josef en référence à Josef Čapek, inventeur du mot robot, est un robot de petite taille. Il est cependant possible de l'agrandir ou de le rendre plus petit afin de résoudre certaines énigmes, lorsque que le joueur pointe sur un objet utilisable, la forme du pointeur change, ce qui a pour effet de faciliter le jeu.

Le personnage ne possède pas de points de vie, le joueur peut sauvegarder ou charger la partie à n'importe quel moment du jeu.

 

 Le jeu a remporté le prix Excellence in Visual Art à l'Independent Games Festival 2009, ainsi que l'Aesthetics Award à l'IndieCade 2008. 

Trame sonnore 

 
 La musique du jeu est composée par Tomas Dvorak (Floex). L'album de la bande originale est inclut lors de l'achat du jeu depuis le site officiel, tout en étant également disponible séparément pour 3,99 £. Des morceaux bonus supplémentaires sont aussi proposés en ligne gratuitement. Un vinyle de la musique originale du jeu a également été édité par le label Minority Records

Pour entendre un aperçu de l'album ou pour commander la bande originale, cliquez ici ou sur l'image de l'album.


Bande annonce du jeu



Pour visiter le site de Machinarium et jouer la demo, cliquez ici ou sur le logo ci-dessus.




Source: Wikipédia

samedi 5 février 2011

World of Goo : Toute la splendeur du jeu indépendant

Dans le vaste monde vidéoludique, il demeure des acteurs produisant des jeux à partir de peu. World of Goo est ainsi un jeu créé par le studio 2D Boys, studio ne comprenant que deux personnes : Ron Carmel et Kyle Gabler. Comme ils l’annoncent eux-mêmes, ils produisent des jeux « à l’ancienne », c’est-à-dire à deux, avec peu de moyens mais beaucoup de passion.

Leur intention était de créer un jeu auquel n’importe qui peut jouer et avec un gameplay entièrement novateur. Le pari semble réussi.

Le concept de World of Goo est très simple : vous devez amener des petites boules de couleur, les Goos, jusqu’à un tuyau où elles sont aspirées. Pour réussir votre objectif, vous allez profiter de la principale capacité des Goos : ils peuvent se relier. En somme, tels des atomes, vous pouvez établir des liaisons entre eux d’un simple clic de souris et monter de véritables édifices ainsi. Votre construction de Goos vous permet alors de passer outre les obstacles jusqu’à approcher du fameux tuyau.


Évidemment, cela ne se fera pas aussi facilement que prévu. Vous allez tout d’abord devoir respecter un minimum les lois de la physique : si vous ne créez pas une base suffisamment large à votre construction, celle-ci s’effondrera logiquement, faute de supports. Les niveaux compliquent encore la donne en vous plaçant par exemple au sein d’une sorte de roue qui tourne en permanence…

De petites subtilités

Le jeu propose quelques subtilités. Ainsi découvrirez-vous au cours de votre expérience que différentes sortes de Goos existent. Des Goos basiques sans capacités particulières à ceux permettant de voler en passant par les boules pouvant se détacher, vous n’allez pas vous ennuyer. Cette technique permet un véritable renouvellement du jeu puisque vous allez devoir apprendre à jongler avec les différents types de créatures et agir différemment en fonction de ce que vous avez sous la main.


Un environnement aux petits oignons

Si le fonctionnement du jeu est relativement novateur et très bien pensé, tous les aspects annexes ne sont pas en reste. Vous allez en effet bénéficier de décors variés et présentant surtout un véritable cachet. Ils sont certes relativement peu détaillés mais ils soutiennent la comparaison avec les blockbusters actuels grâce à une « patte » bien particulière et plus que plaisante. La narration est amenée de façon amusante, à travers des panneaux indicateurs. Ajoutez à cela une composition sonore tout à fait exceptionnelle et vous obtenez un résultat unique.



Petite merveille à posséder

Si cette présentation n’a pas suffit à vous convaincre, sachez tout d’abord que vous pouvez vous plonger dans la démo qui vous propose de jouer l’intégralité du premier niveau. Ici
 
Ensuite, vous pouvez acheter directement le jeu pour 20 dollars sur le site du développeur. Ici

 Sachez également qu’une version en boîte, mais aussi sur Steam, Desura, Direct2Drive, Impulse, Mac Game Store (Mac seulement), GamersGate, et Gametree Online (Mac seulement) sont disponibles.

Si l’on avait besoin d’une preuve supplémentaire que les développeurs indépendants peuvent encore nous proposer des jeux d’une qualité exemplaire, World of Goo coupe court à toute polémique.



Source: Paperblog.fr

Ipopetz.tv : Animez votre personnage 3D

IPOPETZ.TV est un site internet qui offre un espace ludique de création de clips d’animation (séquences courtes), en manipulant, de façon interactive, une marionnette virtuelle en 3D.
L’acteur virtuel est directement manipulé par l’internaute au moyen de sa souris et de son clavier, l’utilisateur peut également faire parler la marionnette avec sa propre voix.
Les clips créés, sont archivés et peuvent être visionnés par tout-autre visiteur du site qui pourra également, en retour, réagir et commenter la
séquence qu’il vient de découvrir.


Le site comprend une grande variété de marionnettes, d'arrière-plans de décors, d'expressions faciales et de mouvements corporels. Il faut toutefois s'enregistrer sur le site pour pouvoir sauvegarder les animations mais cela ne prend que quelques minutes et en vaut amplement la peine.


Le test du Gros Penda 
Pour avoir un aperçu de ce que ca donne, visionnez le clip "Le test du Gros Penda" en cliquant ici où sur l'image ci-dessus.


Pour visiter le site de iPopetz.tv, cliquez ici ou sur le logo ci-dessus.



Source: Mashable France 

vendredi 21 janvier 2011

PacMan

Wowwww! Ce PacMan est juste comme l'original.

(Pour jouer, cliquer simplement sur "Start Game" et contrôlez avec les flèches).

jeudi 20 janvier 2011

Burger Time

Un grand classique pour les plus vieux!

(Cliquer sur le burger pour jouer. Se déplacer avec les flèches et appuyer sur "Espace" pour envoyer du poivre).

Tic-Tac-Toe

Petits jeu de Tic-Tac-Toe pour les tout-petits.

(Cliquer sur "computer vs. player" pour jouer seul ou sur "2 players" pour jouer contre un autre joueur).

Simon

Petit jeu de mémoire ou l'ont doit faire exactement ce que Simon fait.

(Cliquer sur "Play" pour démarrer) 

Bubbles

Le but ici est d'aligner 3 boules ensembles pour les faire disparaître avant que le temps ne s'écoule ou que les boules n'atteignent le bas.

(Cliquer sur le jeux pour démarrer) 

mardi 18 janvier 2011

Le Noyeux, la légende du sauvage mouillé

 Nous avions donc quittés Québec pour les pays d’en haut, comme je vous l’ai dit, reprit le père Michel.
Dans ce temps là, il n’y avait sur le fleuve que des goélettes, des bateaux plats et des canots qui voyageaient entre Québec et Montréal : souvent les bâtiments à voile mettaient deux semaines, quelque fois trois, à monter à Montréal : le voyage le plus prompt était celui qu’on faisait en canot d’écorce lège. Je crois vous avoir dit que nos canots à nous, cette fois là, étaient chargés : or, avec un maître canot chargé et bien monté, on fait , l’un portant l’autre, six lieues par jour en remontant les rivières et environ le double en descendant.

 Je vais tâcher dans ce récit de mon voyage, de vous faire connaître comment on raccourcit le temps de ces longs parcours.. Et tout d’abord, au départ, c’étaient la coutume des voyageurs, avant d’atteindre le point de la grande rivière des Outaouais où cessaient les établissements, de profiter de leur reste pour aller tous les soirs, à tour de rôle, aux maisons d’habitants voisines de l’endroit où l’on s’arrêtait : on y buvait du lait, on y chantait des chansons, on y dansait quelquefois, et , quand il commencait à se faire un peu tard, on allait rejoindre les compagnons laissés à la garde des canots et des marchandises. Alors on s’étendait sur le rivage, à la belle étoile, autour d’un bon feu quand il faisait beau temps, du mieux possible à l’abris des canots mis sur le côté , quand il faisait mauvais temps, pour dormir ainsi jusqu’à deux heures du matin, temps du réveil et des préparatifs du départ chaque jour du voyage. Et figurez-vous que ce voyage de canots chargés, durait environ trois mois, sans interruptions de repos que celles que nous donnait quelquefois une tempête sur les lacs.

 Enfin je faisais route à ce métier au temps dont je vous parle, et le dixième jour nous étions le soir à camper aux Écores, sur la Rivière-des-Prairies. C’est là que j’ai entendu raconter à un vieux voyageur l’histoire que je vais vous raconter, Remarquez bien que nous étions, nous autres, assis en rond autour d’un feu de campement dans le voisinage de l’endroit où les choses s’étaient passées.

 Vous savez qu’aux Écores il y a un rapide qu’on appelle le SAULT-AU-RÉCOLLET ; ce nom lui a été donné parce qu’un récollet missionnaire s’est noyé dans ce rapide.
Le missionnaire descendait de chez les Hurons avec les sauvages, parmi lesquels il y avait un vilain gars qui s’opposait à la prédication de l’Évangile au sein de sa nation; mais il avait eu le soin de cacher ses projets. Choisissant un moment favorable à l’accomplissement de ses desseins, le satané monstre noya le missionnaire dans le rapide.

 On n’a jamais pu savoir au juste de quelle manière il s’y est pris; mais voici ce qui arriva quelques années plus tard.
Un canot monté par des voyageurs descendait la Rivière-des-Prairies. Un soir, il fit campement au pied du rapide. Il faisait noir comme chez le loup. En se promenant autour du campement, les hommes virent la lumière d’un feu sur la pointe de l’autre rive en face.
Tiens, se dirent-ils, il y a des voyageurs arrêtés là, comme nous ici; il faut aller les voirs. Trois hommes de la troupe traversèrent pour rejoindre la lumière de l’autre côté de la rive.
Quand ils arrivèrent, il n’y avait ni canot, ni voyageurs, mais il y avait réellement un feu, et près du feu, un sauvage accroupi, assis par terre les coudes sur les cuisses et la tête dans les mains.
Le sauvage ne bougea pas à leur arrivée; nos gens regardèrent avec de grands yeux ce singulier personnage, et, comme ils s’approchaient pour le considérer de plus près, ils s’apperçurent que sa chevelure et ses membres dégouttaient d’eau.
Étonnés de l’étrange impassibilité de cet homme dans cette situation, au moment où quelqu’un venait à lui, ils s’approchèrent encore, en l’interpellant; mais le sauvage demeurait dans la même position et ne répondit pas.
 L’examinant alors avec plus d’attention et à le toucher presque, à la lueur du feu, ils virent, avec un redoublement de surprise, que cette eau qui dégouttait sans cesse du sauvage ne mouillait pas le sable et ne donnait pas de vapeur.
Les trois gaillards stupéfaient ne cessait de passé et repassé autour du feu, ils remarquèrent que la flamme du feu ne donnait point de chaleur, ils jetèrent une écorce dans le brasier, et l’écorce demeura intacte. Ils allaient se retirer, lorsque l’un deux dit aux autres : Si nous racontons ce que nous avons vu, à nos compagnons, ils vont rire de nous et dire que nous avons eu peur.
Comme il leur était pas possible de ne pas raconter cette aventure, ils se décidèrent à emporter un des tisons de ce bûcher diabolique, qui donnait flamme et lumière sans brûler, afin d’offrir à leurs camarades une preuve de la vérité de leur récit.

 Vous pouvez vous imaginer de la surprise des voyageurs à ce récit extraordinaire; tous étaient à examiner ce tison lorsqu’un bruit de sacakoua ( mot indien qui veut dire grand tapage ) se fit entendre. Au même instant, un énorme chat noir fit, d’une course furibonde, poussant des miaulements effroyables, deux ou trois fois le tour du groupe des voyageurs; puis sautant sur leur canot renversé. Il en mordait le bord avec rage et en déchirant l’écorce avec ses griffes.

 Il va mettre notre canot en pièces, dit le guide à celui qui tenait le morceaux de tison à ce moment. Jette-lui son tison!

 Le tison fut lancé au loin, le chat noir se précipita dessus et le saisit dans sa gueule, darda des regards de feu vers les voyageurs et disparut.
Ce sauvage, qu’on a revu plusieurs fois depuis cette première apparition, tantôt d’un côté de la rive, tantôt de l’autre c’est le Noyeux du Père récollet. On suppose que le diable s’est emparé du meurtrier au moment où il se faisait sécher après avoir trainé dans l’eau le pauvre missionnaire
Selon la légende , frappée de la malédiction divine pour l’atrocité de ses actes, l’âme de l’indien serait depuis ce jour condamnée à grelotter sur les rives du rapide. Il est toujours possible de l’apercevoir, trempé et frissonnant, par les soirs sans lune où une lourde brume enveloppe le tumulte des eaux.
Bien qu’elle soit très impressionnante pour les témoins, cette apparition demeure tout à fait inoffensive. À ce jour on ne rapporte aucune agression de la part du spectre du sauvage, que l’on appelle ( sauvage mouillé ).
 Fin

Récit écrit par Joseph-Charles Tassé né à Kamouraska en 1820 et décédé à Ottawa en 1894. 
Récit publié dans Les Soirées Canadiennes 1863.

Publié par Karolanne. 

Le T1100 de Toshiba, premier ordinateur portable grand public

 
En 1985, Toshiba lança le tout premier ordinateur portable grand public, le T1100. C'était le premier ordinateur portable compatible IBM au monde intégrant un ensemble de base de fonctionnalités qui allaient servir de référence pour les ordinateurs portables au cours des années suivantes.

Le T1100 était équipé de batteries rechargeables internes, d’un écran LCD, d’un lecteur de disquette 3,5 pouces et il était compatible IBM. Il ne possédait cependant pas de disque dur et son écran monochrome n'affichait qu'une résolution de 640x200. Tous ça pour un prix de $1899 USD. 

Les ingénieurs de Toshiba ont effectué des tests de grande envergure afin de garantir que le T1100 pouvait supporter le simulateur de vol Microsoft Flight Simulator qui était à l’époque le jeu vidéo en vogue.

Spécifications:

Processeur:  Intel 80C88, 4.77 Mhz
 RAM:  256 ko, extensible jusqu'à 640 ko

Clavier:  83 Touches, QWERTZ
Lecteurs:  Interne 3,5" floppy drive, 720 ko; Externe 5,25" floppy drive, 360 ko
 Système OS:  MS-DOS 2.11
 Résolution Écran:  Mode graphique: 640×200; Mode texte: 80×25
 Poids:  4.1 kg (9 lbs)